Le siège de Jérusalem


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Ce week-end il m’est arrivé une situation étrange : mes croisés se sont retrouvés sans dé d’attaque contre les sarrasins et ont dû assiéger Jérusalem.

Il faut dire qu’après l’appel à la Croisade lancé par le cardinal François de St Gérôme, à grands renforts de publicité et de promesses de richesse et de gloire, de nombreux nobles avaient indiqué leur enthousiasme. Et mon Othon, Duc de Blaye, comptait sur sa haute noblesse (il n’y avait pas de roi) pour choisir un objectif à sa mesure. Ainsi il avait opté pour une petite armée de croisés pour que le reste de son armée étende l’influence de sa famille en France.

Mais quelle surprise de se retrouver seul en Orient ! Et devant Jérusalem qui plus est ! Avec seulement 3 groupes de chevaliers et 2 groupes de fantassins tandis que les sarrasins comptaient 7 groupes de fantassins surpuissants pour défendre la cité. Impossible de faire demi-tour. Othon serait probablement un martyr. Alors il assiégea Jérusalem et dépêcha son plus rapide messager vers la France pour faire état de sa situation et obtenir des renforts.

Par bonheur le message fut reçu et son neveu Gauvain fût désigné pour devenir chevalier teutonique et conduire les renforts. Après moult tractations pour s’assurer que la cité de Blaye ne soit pas pillée en son absence, Gauvain put rejoindre son oncle Othon en Orient avec 5 groupes de chevaliers et 8 groupes de fantassins. L’espoir était revenu !

A peine arrivés en Orient, Saladin déclencha une manoeuvre avec 4 groupes de chevaliers supplémentaires ainsi que 5 groupes de fantassins d’élite. Son plan était de livrer bataille devant la ville sainte pour la protéger et éviter davantage de dégâts collatéraux. L’issue de la bataille était plus qu’incertaine.

Ce fut un carnage de part et d’autre mais Othon sortit vainqueur. Et il offrit le titre de Seigneur de Jérusalem, Roi d’Orient, à son neveu Gauvain sans qui il serait certainement mort ou esclave à jamais.

 

Voici pour le récit. N’ayant pas trouvé la solution dans la règle, nous avons donc résolu le problème en considérant que les croisés assiégeaient la cité et que personne ne bénéficiait de la protection de la fortification puisque le combat se livrait en plaine.

Qu’en pensez-vous ?

5 réflexions sur “Le siège de Jérusalem

  1. Oui je pense que vous avez bien interprété le manque de règles ! Mais quand même quel traîtrise de vous laisser partir seul en croisade. Je pense que cette partie fut épique !!!!

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  2. Bonjour à tous,
    Il est pourtant bien spécifié dans le livret de règles de l’extension « Croisades » que si une fortification est assiégée par les croisés lors du tour de conquête, Saladin vient en renforcer la défense lors de sa reconquête avec son armée et rejoint les défenseurs sarrasins survivants du tour précédent. Les croisés présents ont alors le choix entre lancer un assaut ou abandonner le siège.
    Si on s’en tient à ce point de règle, tous les Sarrasins bénéficient donc de la protection de la fortification.

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    • ok mais que se passe-t-il si les croisés assiégeants n’ont pas de dé de combat pour attaquer et ne veulent pas se rendre ?
      status quo, le siége continue et les sarasins n’attaquent pas ?
      du coup le seigneur rentre sain et sauf de la croisade ?
      ou bien les croisés sont contraints de se rendre (mais il n’y a pas eu d’attaque) ?
      ou bien les sarrasins, aidés de Saladin et ses renforts, font une sortie (et ne bénéficient plus de la fortification) ?

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  3. De mémoire il est impossible de participer à une bataille si on ne peut lancer aucun dé de combat. La seule option pour les croisés est donc de lever le siège et de se retirer de l’objectif afin de rentrer en France à la fin du tour. Saladin et ses renforts n’attaqueront pas la tuile car il n’y a plus d’ennemis présents.
    En espérant ne pas interpréter les règles! 😉

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    • Les croisés auraient-ils pu rentrer en France à la fin du tour de conquête ? Je ne crois que ce soit possible.
      Auraient-ils pu le faire avant l’attaque de Saladin ? Je ne crois pas non plus.
      La seule solution fût de défendre face à l’attaque de Saladin tentant de briser le siège en sortant de Jérusalem. AMHA.

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